LE PEINTRE
Axel, Jacques, Tropez Blanchet est né le 27 août 1967. Très tôt se manifeste chez Tropez l’envie de dessiner et de peindre, porté par cette omniprésence des arts autour de lui, comme une évidence, un héritage génétique… « la peintoche quoi ». Pendant sa formation artistique à Paris, il enchaîne les techniques et durant sept années d’intense production picturale, tout y passe : dessins, pastels, aquarelles, gouaches, acryliques, huiles, impasto, sliding, dumping... À la fin de cette période, Tropez expose pour la première fois ses toiles en 1993 et participe à deux ventes aux enchères d’art, organisées à Grenoble à des fins caritatives. Après son installation dans le sud de la France, naissent alors des œuvres à la double inspiration : l’alliance entre la composition graphique et le délire artistique. Tropez enchaîne les portraits de personnalités qui le fascinent, l’intriguent, le questionnent, l’interpellent « en bien ou en mal ». Francis Bacon, Haïlé Sélassié, Jean-Michel Basquiat, Ferran Adria, Massoud, Nico, Quentin Tarantino, Serge Gainsbourg, Nina Simone, Steve Jobs, Polareff... Plusieurs expositions individuelles (Marseille, Aix-en-Provence, Aubagne, Lambesc, Uriage, Serre-Chevalier) et une participation au Salon Méditerranéen de l’Art Contemporain, suite à la sélection de sa candidature, ont permis au public d’apprécier et d’acquerir certaines de ses œuvres. Tropez se penche également sur le rapport entre la beauté et son opposé la laideur. Beauté et laideur résident en toute chose comme la pourriture d’un citron, la putréfaction d’un poisson, la fascination d’un crâne, quadriptyque de radiographie de son propre crâne troué par un plomb de carabine. Notre inconscient collectif nous fait appréhender comme laid des phénomènes pourtant intégrés dans le beau cycle de la Nature. Parce que notre subjectivité nous leurre, Tropez tente de rétablir l’objectivité dans ses toiles.